L’intérêt de Daniel Carteron pour le bois et les forêts lui vient de l’enfance, durant laquelle il accompagne souvent son père dans les bois et participe à l’entretien de parcelles boisées.
Il travaille de nombreuses années dans le domaine de l’électronique et de l’informatique, puis décide de changer d’orientation et de faire de son hobby, la sculpture sur bois, une occupation à plein temps.
Il découvre aussi l’utilisation d’un tour à bois.
Il se forme auprès de tourneurs français renommés : Jean-François Escoulen, Yann Marot, Jean-Claude Charpignon, Paul Texier, Alain Mailland, Christophe Nancey, mais aussi de tourneurs étrangers : Jacques Vessery (USA), Neil Turner (Australie).
Allier la sculpture et le tournage afin de mettre en valeur les « défauts » ou les « particularités » du bois est un cheminement naturel lors de la réalisation de ses pièces.
Les formes naturelles animales ou végétales sont ses sources principales d’inspiration. Il cherche en particulier à reproduire les formes hélicoïdales présentes dans le milieu subaquatique.